En raison du refus de la majorité des communes riveraines de participer aux travaux d’entretien, aucune activité n’avait été exercée dans ce domaine pendant de nombreuses années, ce qui a généré des inondations à répétitions avec les conséquences que l’on connaît pour la population riveraine du cours d’eau.

Devant la nécessité d’intervention, il avait été décidé de remettre le Syndicat Fluvial en activité lors d’une réunion qui s’est tenue le 19 novembre 1979 à la Sous-Préfecture de FORBACH. Sa remise en activité supposait en particulier un recensement des propriétaires riverains de la Rosselle déterminant pour chacun d’eux la longueur de rive, opération qui risquait de provoquer des contentieux abondants. Devant cette situation et l’urgence d’un curage, certaines communes ont demandé la création d’un Syndicat Intercommunal pour assurer la maîtrise d’ouvrage de l’opération.

C’est ainsi qu’a été créé, en 1982, le Syndicat Intercommunal pour l’Entretien et l’Aménagement de la Rosselle. A sa création, ses missions étaient principalement limitées aux travaux d’entretien (curage) et de confortement des berges.

C’est en 1996 que le S.I.E.A.R. a étendu ses compétences en direction des travaux d’entretien et d’une mission d’étude pour la prévention des inondations dans le bassin de la Rosselle et en 2002 en direction des travaux de prévention et de lutte contre les inondations. Cette nouvelle compétence a permis de réaliser un certain nombre d’opérations essentielles pour la préservation des biens et des personnes dont la digue de Betting ainsi que le chenal.

Toutefois, plus d’un siècle d’exploitation industrielle a fortement modifié l’hydromorphologie de la rivière. Le S.I.E.A.R. a donc décidé de lancer en 2006 une étude de renaturation des berges de la Rosselle en amont et en aval du projet E.P.F.L. Ce programme a été réalisé entre 2008 et 2016. L’ensemble de ces travaux ont permis à la rivière de retrouver une nouvelle identité et redonner aux écosystèmes en place une nouvelle dynamique.

Aussi, pour s’inscrire dans la continuité du programme engagé sur la Rosselle, le Syndicat a souhaité étendre ces compétences en direction de ces affluents afin de permettre aux communes de l’ensemble du bassin versant de pouvoir bénéficier de l’appui du S.I.E.A.R. et des financeurs et s’inscrire dans le cadre d’un schéma global de cohésion spatiale et économique.